objet: Application et financement du décret – reprise de la concertation
date: 19 octobre 2016
Chers amis des Centres culturels,
Bonjour à toutes et à tous,
Comme vous le savez, les Centres culturels attendent avec impatience qu’un cadre budgétaire soit fixé par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’application de leur « nouveau » décret… qui fêtera bientôt son troisième anniversaire!
En effet, les premières reconnaissances dans les termes du décret du 21 novembre 2013 ont été octroyées il y a presque un an – elles seront bientôt suivies par plusieurs autres. Mais dans le contexte d’impasse budgétaire que nous vivons, la traduction de ces reconnaissances dans des engagements clairs (et formalisés dans des contrats-programmes) n’a pas figuré parmi les priorités du gouvernement jusqu’à présent.
Partout, les équipes du secteur poursuivent leurs efforts pour tenter de réellement faire vivre le décret qui permet aux Centres culturels de prendre leur place dans le paysage culturel du 21e siècle. L’absence prolongée de perspectives toutefois pèse lourd sur les dynamiques de renouvellement et handicape la capacité d’action du secteur – sans compter la détérioration des conditions de travail et les menaces sur la professionnalisation. Insidieusement, le découragement s’installe.
La Ministre Alda Greoli semble avoir bien pris la mesure des difficultés rencontrées par les Centres culturels.
Jeudi dernier, en Commission Culture du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle a affirmé, en réponse à une question de la députée Isabelle Emmery, que suite au conclave budgétaire, une enveloppe a pu être réservée pour le secteur. Une trajectoire budgétaire pour l’application du décret devra pouvoir être définie dans les prochaines semaines, en concertation avec les représentants des Centres culturels.
Vous pouvez lire l’intégralité de sa réponse ici.
L’ASTRAC vient effectivement d’être invitée à une réunion de travail au Cabinet, avec l’ACC et la 3C.
Nous nous réjouissons de la reprise des discussions même si le financement réduit et progressif du décret qui est à l’étude ne nous apparaît toujours pas comme une solution permettant d’assurer le renouveau de notre secteur tel qu’il est inscrit dans le décret.
Par ailleurs, ce scénario ne fournit aucune réponse aux nombreuses questions relatives à l’application technique du décret ni aux difficultés budgétaires que rencontrent les Centres dans l’attente de leur reconnaissance.
Nous comptons sur les professionnels et les équipes du secteur pour nourrir nos travaux avec la Ministre de leurs préoccupations et leurs besoins.
Merci donc de nous transmettre toutes les observations que vous croyez utiles dans ce contexte, même si votre Centre culturel n’est pas encore très loin dans le processus vers la demande de reconnaissance.
Restez mobilisés avec nous pour défendre le travail en Centres culturels et son avenir!
Bien cordialement,
L’équipe de L’ASTRAC