La première rencontre-atelier dans le cadre de la Plateforme a rassemblé une bonne quinzaine de professionnels du secteur, provenant de Centres culturels de la région de Mons mais aussi de quelques communes plus lointaines.
Cette rencontre était animé par Christophe Loyen (Centre culturel de Chênée) et Valérie Lossignol (Centre culturel régional du Centre).
Un premier tour de table a permis a chacun d’exposer brièvement l’état d’avancement de l’analyse partagée dans son Centre culturel et de partager ses principales questions sur le sujet. C’était l’occasion de constater que pour bon nombre des participants, l’analyse partagée reste en grande partie à construire. Ceux qui attendent avant de se lancer sont souvent retenus par des circonstances externes, indépendantes de leur volonté: une décision politique, un déménagement, un changement de direction, …
Les échanges se sont ensuite déroulées à partir de deux témoignages sur des projets d’analyse partagée en cours.
- Julie Dechamps (Arrêt 59, Centre culturel de Péruwelz) nous a fait découvrir deux outils ludiques et ingénieux pour interroger un territoire: la Carte subjective du péruwelzis et le jeu de plateau « L’Arpenteur ».
- Anne-Laure Bechet (Centre culturel du Roeulx) a tracé le cheminement d’un processus d’analyse partagée à partir d’actions d’expression citoyenne intégrées à la vie locale et avec pour fil rouge de l’image de la clef.
Pour plus d’informations sur ces projets et les outils y liés, rendez-vous à la rubrique Outils et infos à partager.
Après ces présentations, les participants se sont répartis en trois sous-groupes pour aborder les questions suivantes, à partir de leurs expériences concrètes:
– Quel sens le nouveau décret peut-il donner à notre action? Avec quel timing pour préparer la demande de reconnaissance? Avec quel calendrier pour l’analyse partagée?
– Comment exploiter les actions du passée pour nourrir l’analyse partagée?
– Comment passer de l’interrogation territoriale à la formulation d’enjeux pour orienter l’action future?
Si ces réflexions n’ont pas débouché sur un bouillonnement d’idées et ou une mise en commun d’outils pour la réalisation d’actions concrètes, elles ont permis de partager des besoins, des inquiétudes, des espoirs et des questions.
L’ASTRAC ne manquera pas de relayer ces matières auprès des interlocuteurs concernés et notamment auprès des opérateurs actifs dans l’accompagnement de notre secteur dans sa transition vers le nouveau décret.
Merci à l’équipe du Centre culturel de Boussu pour son accueil convivial.
Merci à Julie Deschamps et à Anne-Laure Bechet pour leurs témoignages constructifs et la mise en commun de leurs outils.
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