La Ministre Greoli a fixé les balises d’une trajectoire budgétaire pour le secteur des Centres culturels.
Sur ce sujet, consultez aussi le compte-rendu des échanges du 2 décembre 2016
en Commission Culture du Parlement de la FWB ou notre brève du 19 novembre.
Le 10 novembre dernier, l’ASTRAC faisait partie de la délégation du secteur des Centres culturels qui a pu rencontrer la Ministre Alda Greoli autour de la question épineuse du financement du décret du 21 novembre 2013.
La Ministre nous y a présenté – aux représentants de la 3C, de l’ACC, de la Direction des Centres culturels et de l’ASTRAC – la trajectoire budgétaire pour l’application du décret définie suite au conclave budgétaire. En voici les principaux éléments:
- Une enveloppe de 400.000 euros a été réservée pour les Centres culturels sur le Budget Culture 2017.
- Aucune économie complémentaire ne sera appliquée à notre secteur.
- Toutes les demandes de reconnaissance ayant reçu une réponse positive ou qui en recevront une pourront bénéficier du financement de 100.000 euros prévu par le décret pour l’action culturelle générale, moyennant un étalement progressif sur 5 ans maximum. Le montant de 100.000 euros sera donc atteint au plus tard la dernière année du contrat-programme.
- Pour les Centres culturels reconnus dont la subvention est aujourd’hui supérieure à 83.300 euros, une augmentation de celle-ci de 20% pourra être envisagée, en fonction de l’analyse de leur projet culturel. Cette augmentation sera également octroyée de manière progressive sur la durée du contrat-programme.
- Des contrats-programmes seront conclus prochainement pour formaliser les reconnaissances de l’action culturelle des Centres culturels de Fosses-la-Ville, Jodoigne/Orp-Jauche et Leuze octroyées début 2016 sans toutefois avoir pu être suivies d’engagements financiers de la FWB.
Ces différents éléments sont confirmés dans un courrier qui nous a été adressé par la Ministre ce 18 novembre.
Nous retenons également de la rencontre la volonté ferme de la Ministre de vérifier de manière scrupuleuse pour chacun des dossiers qui lui seront soumis si les conditions de reconnaissance du décret sont bien pleinement rencontrées, afin d’éviter de créer des précédents jurisprudentiels embarrassants.
Le flou sur le financement du décret se dissipe donc et après des années de stagnation voire réduction des subventions, un certain refinancement du secteur aura lieu. L’ASTRAC ne peut que s’en réjouir.
Mais le scénario financier retenu par la Ministre ne permettra sans doute pas de mettre fin rapidement à la fragilisation des Centres culturels, ni de réellement faire vivre leur décret. Nos inquiétudes restent donc bien réelles et nous ne manquerons pas d’en informer le Cabinet Culture.
A suivre!